Premières modélisations pour la rénovation d'un Hôtel. Logiciels utilisés: Twinmotion, Sketchup, Photoshop

Projet de réhabilitation d'un hangar en chambre d'ami

Workshop avec des membres de l'association Bellastock, réalisation d'un meuble avec des déchets récupérés dans une benne d'une école de mécanique automobile. Meuble 3 en 1: siége, table et comptoir

Ce projet est mon projet de fin d'études accompagné de mon mémoire sur le thème de la faune sauvage en milieu urbain.

Le but était de faire une place aux animaux urbains au sein de la ville par le biais d'une végétalisation des espaces inutilisés et/ou inaccessibles mais également de structures d'habitats directement implantés dans le bâti. J'ai également imaginé une structure qui permettrait de sensibiliser les habitants dans un bâtiment actuellement abandonné.

Ce projet concerne la Piscine de la Jonction située à Nevers (58). Cette piscine a été construite dans une ancienne écluse. Elle a traversé les années et c'était un lieu de rencontre, de partage multiculturel et inter-générationnel. Elle attirait beaucoup de monde et c'était un réel atout pour la ville de Nevers. La piscine a malheureusement fermé en 2009 à cause des soucis financiers qu'elle engendrait.  La piscine a été abandonnée petit à petit, laissant la nature reprendre ses droits.

Lors de mon analyse de la piscine et son histoire, ce qui m'a le plus marqué, c'est sa fermeture brutale et le fait que les habitants n'ont finalement pas eu le temps de faire leur deuil. Le second point qui m'a intéressé c'est ce que la piscine est devenue, un lieu d'expression plastique où l'on trouve des installations, des tags, des poèmes ... En partant de ces constats, j'ai décidé de partir sur une exposition qui aurait plusieurs buts: le premier que les habitants fassent leurs adieux à cette piscine, leur faire revivre une dernière fois la Jonction et enfin retracer son histoire à travers les bassins. Cette exposition prendrait place du 1er Juillet au 1er Septembre de 10h à 20h, c'est-à-dire les anciens horaires de la piscine. Ce serait la dernière ouverture avant sa destruction. Je vise trois types de visiteurs: les militants, les nostalgiques et les intéressés par l'histoire de la piscine.

Ce serait un parcours composé de 11 étapes répartis du guichet jusqu'au toboggan. Les bassins seraient à nouveau remplis d'une trentaine de centimètres, ce serait une exposition les pieds dans l'eau. Le parcours est imaginé en chronologie inversée. Le sens de circulation et le trajet est signifié par une ligne bleue continue rappelant non seulement la célèbre ligne bleue de Nevers mais également les longueurs dans une piscine traditionnelle. En m'inspirant de témoignages qui parlent de parcours initiatique en ce qui concerne les bassins "plus on grandissait plus on sautait de bassins en bassins", j'ai décidé de reprendre le même esprit pour mon parcours.

Lien du film Baignades interdites de Cécile Ravel https://www.youtube.com/watch?v=9aq9u83R8p8

Merci à l'association AOC (Association Ouverte et Citoyenne) de m'avoir renseignée et d'avoir eu la gentillesse de me fournir tant de documents sur la Piscine de la Jonction.

Nous étions quatre élèves pour ce travail: une graphiste, une designer produit, une architecte d'intérieur et moi même. Ce projet est le fruit d'une réflexion sur le travail de Claude Parent (architecte). Nous avons imaginé une exposition itinérante qui serait facilement démontable et transportable. Suite à nos recherches sur Claude Parent et ses principes (plan incliné, l'utopie, construction/déconstruction, ect...), nous avons décidé de créer une exposition qui prendrais place dans les Ecoles d'architecture afin de s'adresser à un public averti. Elle est composée de 29 panneaux de contreplaqué qui s'emboitent aléatoirement les uns aux autres, des affiches et un explicatif seront à installer dans l'établissement en amont de l'exposition. Les croquis de Claude Parent sont gravés dans le bois recto verso et nous voulions contraindre le spectateur à expérimenter la structure en l'obligeant à se pencher pour aller voir les croquis. Nous avons mis l'accent sur la circulation libre et la liberté d'organisation en fonction des Ecoles et des espaces (comme la maquette dans les escaliers par exemple).

Ce projet consiste en la réhabilitation d’une ancienne gare ferroviaire (aujourd’hui utilisée comme salle polyvalente) en centre culturel. Le site étant à Bézenet (Allier 03), petit village qui ne dépasse pas les 1000 habitants, il m’a paru important de rendre accessible la culture à ces villageois qui n’ont aujourd’hui d’autre choix que de se rendre à Montluçon (à 20/25 minutes) afin de trouver musées et bibliothèques.

D’après l’analyse du lieu, certains points m’ont paru importants notamment la nature abondante qui entourait le projet mais également l’histoire de cette gare représentative du patrimoine local. Cette gare faisait autrefois la vitalité et la fierté du petit village par son exportation de houille et de marchandises. J'ai ainsi pensé un édifice qui allierait contemporain et ancien mais qui aurait également pour but de faire prendre conscience aux villageois de la nature qui les entoure et de sa beauté.
Ainsi, ce centre culturel disposera d’espaces d’exposition, d’espaces de lecture, de rangements pour les livres, d’un espace de projections cinématographiques, d’un atelier (représentations artisanales, poterie, peinture, sculpture ...) et enfin d’un espace d’accueil faisant également office de tisanerie.

J’ai imaginé une extension qui serait la copie parfaite de la forme du bâtiment d’origine mais en décalé afin de créer un lien entre les deux, Cette extension serait vitrée et surélevée avec un joint creux afin de montrer une sorte de respect au bâtiment ancien et le tout serait recouvert d’un toit en zinc. Cet espace servirait d’espace tampon entre le bâti et la nature où l’on vient profiter du paysage et se reposer avec son livre.

Le premier étage disposerait de murs en enduit gris afin de faire ressortir la luminosité des tableaux et d’un sol en parquet clair dont les lames seraient orientées vers le jardin afin de donner une direction. L’ensemble de la structure serait traversé par un puit de lumière ressemblant à une colonne vertébrale, le tout enduit en blanc afin de lui donner de l’importance. Les gardes-corps seront sérigraphiés avec des motifs végétaux pour faire le lien avec la nature et les bibliothèques seront encastrées dans les anciennes ouvertures qui permet de conserver l’ancien bâtiment tout en lui apportant du contemporain.

Au premier étage, des ouvertures en bow windows ont la fonction d’assise, les usagers peuvent y rentrer et lire leurs livres tranquillement. Cet espace à également pour fonction l’exposition mais aussi la projection cinématographique isolée par une simple cloison.
La structure dispose également d’un ascenseur en verre qui laisse passer la lumière.

Enfin au dernier étage, nous disposons de l’espace d’atelier, éclairé par de grandes ouvertures zénitales aux motifs organiques. Cet espace est muni d’un grand plan de travail permettant d’exercer toutes sortes d’activités et il y a également de nombreux rangements pour stocker le matériel ou des oeuvres par exemple.

Ce projet consistait en la création de stand d'exposition pour les élèves de l'Ecole des Beaux Arts de Clermont-Ferrand. Nous travaillions sur l'exposition appelée "Les enfants du Sabbat" qui explorait notamment la notion de chaos, d'émergence.

Nous avons été inspirées par la forme singulière du bâtiment et nous avons fait en sorte de créer un lien important avec lui afin qu'on devine directement qu'il s'agit d'une exposition de cette école. Nous avons imaginé un parcours évolutif dont les socles iraient du sol pour le début du parcours jusqu'au plafond de la structure à la fin. Nous avons choisi des matériaux légers mais solides (comme des panneaux OSB par exemple) afin que la structure soit facilement démontable. Nous avons orienté notre projet pour qu'il parte de l'école jusqu'à l'espace public.

Ce projet concernait la réhabilitation d'un ancien moulin en chambre d'hôte. L'espace devait comprendre au minimum une chambre, une salle de bain et des toilettes.

J'ai voulu mettre l'accent sur la nature environnante car le site était simplement magnifique (notamment la passerelle qui donnait vue sur une forêt et un petit ruisseau plus bas). J'ai organisé mes espaces de façon à optimiser la circulation. Les espaces plus intimes comme la chambre, les toilettes et la salle de bain donnent vue sur la forêt avec des parois en verre végétalisées afin de laisser transparaître le paysage sans gêner l'intimité. L'espace salon, lui, serait traversant afin d'optimiser la vue avec une extension en balcon pour en profiter au maximum.

Ce nouveau projet concernait le réaménagement de la place Poly à Clermont-Ferrand avec un espace dédié au marché et une nouvelle reconsidération des toilettes publiques. Je me suis inspirée de la forme des ilôts parcellaires de Montferrand (ilôts serrés et très fermés) pour établir mon fil conducteur. J'ai imaginé un jardin urbain avec des plateformes de différentes hauteurs qui convergent vers l'espace dédié aux toilettes qui offre une vue sur le Puy de Chanturgue tout en étant à l'abris des regards.

Les toilettes sont une sorte de stéréotype de la maison pour créer un lien avec l'espace public. J'ai voulu mettre en avant la végétation en utilisant des matériaux dans des teintes de gris, noir, blanc comme la pierre de Volvic (matériau typique du Puy de Dôme). J'ai voulu créer une promenade qui allie végétation et urbanisme.